Continuité entre les différents tissus

La peau, enveloppe corporelle et de protection, mais aussi interface, apparence, image de soi, à la fois limite et lien avec l’environnement est l’organe du contact.

La peau recouvre entièrement le corps, il s’agit du plus grand organe humain mais elle n’est pas simplement un contenant.
Elle est composée de trois couches : l’épiderme, le derme et l’hypoderme. 

De la même origine embryologique que le système nerveux, sa qualité est déterminante pour sa fonction. 

La peau abrite les fibres nerveuses qui détectent la pression, le toucher, la température, la douleur et les démangeaisons.

A la fois souple, extensible (jusqu’à 400 %) et résistante, la peau interagit avec le monde extérieur pour filtrer et entrer en relation. 

Une cicatrice, rétractile et fibrosée, fait prendre conscience des qualités insoupçonnées de la peau saine. 

C’est le subtil agencement de fibres de collagène et d’élastine produites par les fibroblastes (les cellules de la peau) qui permet cette prouesse. Les cellules perdent progressivement leur capacité de production des constituants essentiels de la peau dont l’aspect et la qualité se dégradent en vieillissant.

Les récents travaux du Dr Jean-Claude Guimberteau apportent une vision incroyable de la continuité entre les différents tissus. C’est une révélation pour qui concevait le corps humain comme une juxtaposition de systèmes. 

Plus que les fonctions, les structures elles-mêmes sont en continuité. 

Certaines notions deviennent alors obsolètes : plans de glissement, de fascias, de gaine, d’aponévrose, d’espace virtuel, etc. 

La structure tissulaire est continue avec des variations dans les constituants qui confèrent des qualités variables de densité, de flexibilité, de souplesse, de fluidité (os, cartilage, muscle, tendon, ligament, tissus conjonctif, viscère, fibre nerveuse, peau…).

Cela met en évidence l’importance de la qualité des constituants tissulaires.

La fine et délicate organisation fractale et chaotique des fibrilles et microvacuoles dépend sans doute directement de ses constituants hydro colloïdaux et de leur qualité. 

Les fonctions respectives de ces tissus apparaissent dès lors totalement en relation avec leur structure et les concepts de tenségrité (capacité d’absorption des tensions et des pressions d’une structure) et de globalité doivent être considérés dans toute démarche thérapeutique.

 

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