Ostéopathie pour libérer le corps
Généralités sur la mobilité
« le mouvement c’est la vie« , a-t-on coutume de dire. La vie anime en effet les structures qu’elle habite, mais en retour, c’est la mobilité qui permet à la vie de s’exprimer. La mobilité n’est pas qu’une question de mécanique, elle découle de la fluidité tissulaire et en grande partie de la circulation. La mobilité permet au corps de s’adapter, d’amortir les contraintes, les stress divers. Les zones qui perdent leur mobilité ne participent plus à cette gestion des contraintes et imposent des compensations aux structures restées mobiles qui s’inflamment et s’usent.
Quelle est la cause d'une perte de mobilité tissulaire?
La plupart du temps, une contrainte ou un stress qui dépasse les capacités d’amortissement des tissus provoque dans ceux-ci un spasme réactionnel ou même une lésion dont la cicatrisation entraînera fibrose et restriction. Une véritable modification de la structure du tissu s’opère; c’est la lésion structurelle qui va entraîner des perturbations consécutives sur les fonctions localement et à distance. La mobilité est une des fonctions du tissu.
Quels types de stress sont en cause?
Tous types de stress, physique, émotionnel, psychologique, social, alimentaire… c’est une addition de contraintes exercées dont la somme dépasse les capacités d’adaptation de l’individu et n’est plus prise en charge. Il peut s’agir d’un choc (physique, émotionnel, psychologique, social, alimentaire…) soudain (forte intensité, faible durée) ou d’une contrainte (physique, émotionnelle, psychologique, sociale, alimentaire…) chronique (faible intensité continue ou répétée). En dernier recours, le tissu concerné s’adapte en se figeant.
Ostéopathie structurelle
Victime d’une très mauvaise image car associée à des manipulations brutales et intempestives, l’ostéopathie structurelle directe est une technique précise, difficile et exigeante permettant par action réflexe, de rétablir, au cœur même de la structure tissulaire, les échanges nécessaires à sa restauration. Son efficacité sur des lésions denses et anciennes la rend incontournable.
L’ostéopathie regroupe de nombreuses techniques et au vue de la diversité des pratiques proposées, on peut avoir peine à y trouver une unité. Pourtant, depuis ses balbutiements, il y a plus de 100 ans, l’ostéopathie a montré son efficacité et s’est progressivement révélée comme un partenaire essentiel dans l’arsenal thérapeutique.
Issue d’une démarche intuitive, l’ostéopathie, dans sa diversité, a souvent couru après des justifications plus ou moins scientifiques voire parfois quelque peu ésotériques. Mais les explications les plus excentriques n’enlèvent rien à la réelle et parfois spectaculaire efficacité de beaucoup de praticiens. Beaucoup ont connu des guérisons inattendues auprès de rebouteux dont les connaissances anatomiques étaient plus qu’approximatives et les théories pleines de croyances et de superstitions. Nos sciences ont parfois tendance à nier les faits qu’elles n’ont pas les moyens d’expliquer.
ostéopathie viscérale
Organes vitaux enchâssés au plus profond de nous-mêmes, les viscères sont impliqués dans de nombreuses pathologies pour en être la cause ou en subir les conséquences. L’abord viscéral est donc plus qu’une option en ostéopathie.
Les viscères de l’abdomen, accolés à la colonne vertébrale, contenus dans la « coupe » que représente le bassin, coiffés des côtes, sanglés et gainés de muscles (abdominaux, carrés des lombes, psoas…), ventousés par les coupoles diaphragmatiques, sont en étroite relation avec toutes ces structures. Leurs fonctions digestives, circulatoires mais aussi, endocriniennes, neurovégétatives, immunitaires rend leur abord incontournable dans la plupart des pathologies.
L’ostéopathie ne s’adresse pas qu’aux os (comme son nom ne l’indique pas). Elle ne s’adresse même que rarement aux os qui sont le plus souvent utilisés comme outils pour atteindre des structures lésionnelles inaccessibles.
ostéopathie crânienne
De nombreuses pathologies nécessitent de s’occuper aussi du crâne ; sinusites, otites à répétition, céphalées, migraines, angines à répétition, plagiocéphalie…
Constitué de pièces osseuses complexes liées entre elles par des sutures (très peu mobiles), le crâne présente une « certaine » flexibilité qui diminue avec l’âge. Soumises à des contraintes ou victimes de chocs, l’enraidissement de certaines de ces pièces peut générer des déséquilibres, des tensions et avoir un impact important sur la circulation intra-crânienne (et l’on se doute à quel point elle est essentielle), sur la qualité de perception des organes des sens mais aussi sur de nombreuses insertions musculo aponévrotiques qui influencent les réactions posturales de tout le corps. Le crâne doit assurer la protection de ces structures essentielles mais aussi ne pas les perturber.
Je ne traite jamais le crâne seul et je ne suis pas un adepte du « tout crânien » qui voudrait que l’on puisse tout traiter à partir du crâne. J’utilise différentes techniques ; structurelles puisque s’adressant toujours à la structure ou « fonctionnelles directes » selon l’expression de Gilles Boudehen mais il n’y a pas de « thrust » et pas de craquement (puisqu’il n’y a pas de cavité articulaire). Toutefois, on sent parfois de petits bruits dans son crâne qui sont plus de l’ordre du grincement avec une sensation de libération très agréable.
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