De nombreuses femmes se plaignent de règles douloureuses mais s’y sont résignées de génération en génération sans savoir si cela était normal ou pas.
Le syndrome prémenstruel se produit généralement une semaine avant le début du cycle et finit généralement quelques heures après le début des menstruations.
Le syndrome prémenstruel se caractérise par des douleurs au ventre qui peuvent être très intenses mais aussi des douleurs mammaires, une sensation de jambes lourdes et pieds froids, des céphalées, de l’irritabilité, etc.
Les troubles sont nombreux et peuvent être très gênants : pesanteur pelvienne, ballonnements, constipation, kystes aux ovaires, fibrome, hypofertilité, dyspareunies (douleurs aux rapports), infections urinaires, hémorroïdes, lombalgies (douleurs lombaires), gonalgies (genoux douloureux).
Ces symptômes sont tous en relation directe avec une perturbation de la circulation sanguine qui affecte le petit bassin, très souvent avant la puberté.
A l’adolescence on subit un bouleversement hormonal et des perturbations émotionnelles fréquentes. Le corps doit gérer des agressions alimentaires qui vont permettre à un traumatisme physique, même minime, de finaliser le “verrouillage” fonctionnel de la zone.
Pour compenser ses blocages cachés, il n’est pas rare qu’à ce moment on constate une scoliose débutante. D’où l’importance de ne pas seulement traiter le signal d’alarme qu’émet le corps mais de trouver son origine plus profonde pour éviter l’évolution vers des pathologies plus lourdes.
Il convient de libérer les blocages en cause et relancer la circulation abdominale et pelvienne.
La colonne lombaire, les membres inférieurs, pieds, chevilles et genoux doivent être le plus libres possible. Enfin, il faut traiter les viscères, le foie souvent engorgé et congestif, le cadre colique, cœcum, sigmoïde et le petit bassin.
Plusieurs séances d’ostéopathie peuvent être nécessaires pour donner un résultat satisfaisant.
Il sera d’autant plus aisé d’enrayer l’évolution des symptômes que le traitement sera mis en place tôt. En effet, il est plus simple de traiter une adolescente plutôt qu’une femme d’âge mûr dont la suite lésionnelle a déjà installé des modifications structurelles plus difficilement réversibles.