L’ostéopathie, qui regroupe de nombreuses techniques, est apparue il y a plus de 100 ans. Elle a montré son efficacité au fil du temps et s’est imposée comme un partenaire privilégié dans l’arsenal thérapeutique.
L’ostéopathie s’inscrit dans une démarche intuitive de la manipulation corporelle afin de soulager les maux.
Devant l’efficacité de beaucoup de praticiens et de guérisons inattendues, la pratique de l’ostéopathie est très variée et divise : Cracking ou pas cracking, technique fonctionnelle ou remise en place, MRP ou mécanique pure ?
Que permet l’ostéopathie ?
L’ostéopathie permet de récupérer son potentiel maximum en termes de mobilité.
Cela comprend la flexibilité, l’élasticité, la souplesse, la fluidité des tissus, la circulation sanguine et lymphatique, etc.
Or la mobilité tissulaire est directement liée à sa qualité structurelle (continuité entre les différents tissus). L’homéostasie de l’individu consiste à retrouver sa capacité d’autoguérison.
L’objectif de l’ostéopathie est d’agir au cœur des tissus sur leur structure et leur qualité.
Il ne s’agit pas de remettre en place quoi que ce soit. La vision très mécaniste du corps humain avec des structures juxtaposées qui pourraient se déplacer est obsolète.
En réalité, la lésion tissulaire, par la résistance qu’elle oppose au mouvement physiologique, modifie l’axe du mouvement, créant un “faux axe” donnant l’impression de “faux mouvement”. C’est l’axe qui est “déplacé”, pas la structure.
En libérant la lésion, on supprime le “faux axe”, rétablissant la fonction normale.
L’ostéopathie agit par des leviers osseux sur les tissus et agit sur leur état par un effet essentiellement réflexe et très peu mécanique.
Le craquement que l’on peut entendre est en fait un bâillement articulaire qui accompagne le mouvement et exprime la liberté du segment dans un secteur donné. La libération d’une zone lésionnelle peut nécessiter des manœuvres dans plusieurs secteurs mais aussi, dans des cas très fibrosés, une répétition de ces manœuvres.
En sachant que les lésions tissulaires provoquent progressivement et à bas bruit, par le jeu des compensations, des chaînes lésionnelles dont les effets nocifs ne se révèlent qu’à distance, il serait logique de considérer ces techniques comme une médecine préventive cherchant à débusquer les germes des décompensations futures.
L’ostéopathie intervient pourtant uniquement de façon curative pour traiter, sur plusieurs séances, les lésions en profondeur.
Serge Boissonnet a vu sa pratique de l’ostéopathie évoluer au fil des années, de l’expérience acquise et des formations.
N’hésitez pas à le contacter pour toutes questions liées à l’ostéopathie.