Beaucoup d’éléments sont susceptibles d’altérer la qualité structurelle de la peau et donc ses fonctions et son aspect esthétique.
- le vieillissement: peu à peu, l’activité des fibroblastes (les cellules de la peau) diminue, notamment la production de fibres de collagène (armature de soutien) et de fibres d’élastine. Progressivement, la peau se fragilise, se distend, se fripe par manque d’élasticité. Par endroits, elle devient fine comme du papier. Bien sûr, tout cela est très progressif, mais les premiers petits signes apparaissent assez tôt, éventuellement précipités par toutes les perturbations du métabolisme (fatigue, stress, alimentation, tabac…).
- les cicatrices: le tissu cicatriciel représente une rupture dans l’extraordinaire architecture de la peau (cf Généralités sur les tissus). Les fibres d’élastine sont très peu reconstituées et le collagène y est de mauvaise qualité, structuré de façon totalement anarchique constituant des amas épais, denses et inextensibles. De plus les fibroblastes développent des qualités rétractiles (mutation en myofibroblastes) permettant le rapprochement des berges d’une plaie, mais entrainant aussi la formation de brides et de placards rétractiles.
- les altérations métaboliques responsables de cellulite, rétention d’eau, fibrose:
- « intoxination » (tabac; pollution; alimentation…)
- stase circulatoire (position debout ou assise prolongée; sédentarisation; syndrôme pré-menstruel…)
- encrassement (perturbation circulatoire à distance conduisant à un mauvais drainage des tissus; libération de déchets et de toxines consécutive à la réparation d’une blessure, d’un hématome ou d’une fracture…)
- stockage (stéatoméries localisées = graisses profondes de stockage comme la « culotte de cheval »)
- surcharge (surpoids, obésité, dérèglement endocrinien…)
- Le traitement anti-âge permet de réaliser une stimulation des fibroblastes et de relancer la production de fibres d’élastine, de fibres de collagène et d’acide hyaluronique. (raffermir la peau) La peau se repulpe et retrouve de la souplesse, de l’élasticité et de l’éclat. Les bilans photographiques objectivent l’évolution du traitement.
- Le traitement des cicatrices associe plusieurs techniques selon l’importance des lésions. Les techniques spécifiques de rééducation des grands brûlés doivent inspirer, en les adaptant, le traitement de toute cicatrice.
- L’action défibrosante du Cellu M6 permet de restructurer les amas collagéniques des placards cicatriciels ou des brides.
- Il faut y associer des postures de mise en tension et d’étirements pour réorienter les fibres de collagène et regagner en longueur de peau.
- Les zones les plus denses doivent être abordées manuellement.
- L’utilisation de compressions rigides (masques, colliers, plastrons) ou élastiques doit être envisagée dans les cas les plus sévères.
- Le traitement des troubles métaboliques doit s’associer à la recherche et l’identification des causes et à leur traitement en parallèle comme la modification des habitudes (alimentation, activité…), le traitement des troubles circulatoires, l’investigation médicale d’un éventuel problème hormonal. Traiter la cellulite ne peut pas se contenter d’un abord uniquement esthétique. Il s’agit d’une véritable « toilette tissulaire », un traitement global qui doit donc considérer tout les points précédents pour ne pas se contenter de la vaine promesse de résultats hypothétiques (cf traitement de la cellulite).